Parcourir les expositions (25 total)
Témoignage de Frédérick Genevée
Frédérick Genevée est né en 1966 dans une famille modeste, plutôt de droite. Il grandit et vit à Ivry-sur-Seine jusqu’à ses 30 ans. Entré très tôt en politique, il adhère aux Jeunesses communistes et à l’UNCAL au lycée Romain Rolland. En 1984, il commence des études d’ Histoire à Paris 1, à une époque où l’UNEF-ID est largement majoritaire, adhère à l’UNEF, devient secrétaire à l’organisation de l’AGE, puis secrétaire national, et milite à l’Union des étudiants communistes. Il est élu au conseil d’administration de l’université. Il participe activement au mouvement de 1986 contre le projet de loi Devaquet puis s’éloigne progressivement du syndicalisme étudiant en maintenant son engagement dans le Parti communiste. Il est actif dans la cellule d’Ivry-sur-Seine et entre au comité exécutif du PCF en 2006. Professeur agrégé d’Histoire, au moment de l'entretien, il est responsable des archives du parti depuis 2004.
© Vitry-sur-Seine
Frédérick Genevée, président de l’association pour l’histoire vivante, lors de l'inauguration de l’exposition : 1936, nouvelles images, nouveaux regards sur le Front populaire.
Témoignage de Francis Kutten
Francis Kutten est né en 1948 à Saint-Masmes dans une famille ouvrière. Il fait des études de lettres modernes à l'université de Reims. A l'approche de mai 68, il rejoint l'AGER-UNEF et les ESU, où le courant maoïste (autour d'Alain Badiou) est fortement présent et va aboutir à la constitution de l'UCFML. Il participe activement au mouvement de mai-juin 1968, puis, par la suite, est exclu de l'UCFML. Après ses études, il est engagé à l'ANPE. Plus tard, il entre au PS.
Témoignage de Dominique Wallon
Dominique Wallon est né en 1939 au sein d'une famille bourgeoise parisienne. Durant sa scolarité, il fait partie de la Jeunesse étudiante chrétienne (JEC). Il entre ensuite à Sciences-Po, abandonne la JEC, à l'occasion de la crise de 1957, et intègre l’UNEF. Durant la guerre d’Algérie, il devient vice-président « Algérie » en 1960 puis président de l’UNEF de 1961 à 1962. Après l’ENA, il s’engage au PSU où il continue son engagement politique. Entre 1981 et 2000, il travaille essentiellement au ministère de la Culture.
© Association des anciens de l'UNEF
Le 13 février 2016 Dominique Wallon participe au « Maghreb des livres » se déroulant à l'Hotel de Ville Paris.
Témoignage de Denis Menetrey
Denis Ménétrey est né en 1948 à Reims dans une famille marqué par la Seconde guerre mondiale. Il adhère au PSU alors qu'il est au lycée. Il entre à l'Université de Reims et adhère à l'AGER-UNEF. Il participe au mouvement de mai-juin 1968. Il devient ensuite président de l'AGE de Reims, puis poursuit ses études à Vincennes. En désaccord politique, il quitte l'UNEF et le PSU pour fonder l'UCFML. Par la suite, il devient éducateur spécialisé, responsable de service communication.
Témoignage de Christiane Kutten
Christiane Kutten a grandi dans une famille militante, puis a été influencé par un professeur, Alain Badiou. Elle adhère au Parti socialiste unifié (PSU).
En 1967, inscrite en lettres modernes à l'Université de Reims, elle adhère aux Etudiants socialistes unifiés et à l'Association générale des étudiants de Reim-Union nationale des étudiants de France (AGER-UNEF). Sous l'impulsion d'Alain Badiou, elle intègre l'Union des communistes de France marxiste-léniniste, puis la direction locale, qu'elle quittera par la suite . Après l'université, elle a une carrière dans le milieu du théâtre, milite à la Confédération française démocratique du travail et devient adjointe à la Maire de Reims en charge de l'égalité femmes-hommes (2008-2014).
Témoignage de Christian Barrere
Christian Barrère est né en 1946 à Pau. Il est étudiant en sciences économiques à Paris. Il adhère, dés son entrée à l’université, à l’AGEDESEP (Association générale des étudiants en droit et sciences économique de Paris). Il participe notamment à la constitution de GTU (groupes de travail universitaire) et également au mouvement de mai-juin 1968. Il devient ensuite assistant à Dauphine puis, deux ans plus tard, à l’université de Vincennes. Il enseigne à l'Université de Reims jusqu'à sa retraite.
Témoignage de Blaise Adjovi
Blaise Adjovi est né en 1952 au Bénin. Il vient en France pour ses études : il fait un DEUG en sciences économiques à Tolbiac (Paris 1) et travaille à la MNEF pour payer ses études en tant que vacataire. Il devient salarié à la fin de ses études supérieures. Il commence comme portier au centre d'orthogénie de Saint-Michel, puis, au fil de sa carrière, devient responsable développement de l'académie de Créteil. Il est toujours à ce poste au moment du témoignage. Il est également représentant du personnel (CGT).
Témoignage d'Isabelle Pautrat
Isabelle Pautrat est née au Mans en 1967 dans une famille de la petite bourgeoisie. Elle rejoint Lutte ouvrière dès le lycée et quitte l’organisation pour la Ligue communiste révolutionnaire en 1986. Lors de son DEUG de psychologie à Angers, elle s’engage fortement dans le mouvement contre le projet de loi Devaquet. Elle participe ensuite à la fondation de l’UNEF-ID sur l’université d’Angers, puis sur Paris 5, où elle poursuit ses études. Elle sera représentante au conseil d’administration pendant 2 ans. A partir de 1989, son syndicalisme étudiant cède place au militantisme au sein du Comité anti-guerre du Golfe et elle s’engage durablement dans "Ras l’front". Syndiquée à l’UGICT, Elle travaille à l’AFPA à la direction de l’ingénierie et de la pédagogie.
Photo de Isabelle Pautrat au cours de son entretien avec la Cité des mémoires étudiantes.
Témoignage d'Irving Wohlfarth
Irving Wohlfarth est né en 1940 en Angleterre d’une famille juive allemande. Ses parents et ses deux grands frères ont fuit l’Allemagne en 1939 à cause des lois raciales nazies. Réfugié en Angleterre, Irving est le seul de la fratrie à naître sur le sol britannique. Il va au lycée au Nord de l’Angleterre, puis obtient une bourse à Cambridge en études des langues. Déçu par l’enseignement anglais, il part ensuite à Yale, aux Etats-Unis. Elevé dans une famille sociale-démocrate, il découvre à l’université, par le biais de son ami Roberto Schwarz, le marxisme et le communisme. Intéressé par ces nouvelles influences idéologiques, il obtient une bourse pour rejoindre l’Ecole de Francfort. Là-bas, il a vécu le Printemps 1967 et les événements de 1968.
Témoignage d'Hélène Mathieu
Hélène Mathieu est née en 1953, à Paris, dans une famille catholique de gauche. Dès son plus jeune âge, au Collège-Lycée Claude Monnet, elle s’engage à la JECF, puis à l’UNCAL. Entre 1970 et 1978, elle rejoint le CLL (Centre de luttes lycéennes), comme responsable du secteur lycéen du PSU, puis du secteur étudiant du PSU : elle gère des situations de crise (affaire Gilles Guiot). Elle intègre l’Ecole normale supérieure de l'enseignement technique en 1974 et passe l'agrégation de lettres modernes en 1977. Elle enseigne, tout d’abord, à Lille (1980), puis à Dunkerque, avant de travailler (1983), pendant dix ans, au Ministère de la culture. En 1999, elle est nommée, au sein du ministère chargé de la jeunesse, directrice de la jeunesse, de l'éducation populaire et de la vie associative avant de devenir, à la Ville de Paris, directrice des affaires scolaires, puis directrice générale de l'inspection générale.
