#Témoignage d'Irving Wohlfarth

Anecdote sur une intervention d’Adorno devant ses étudiants qui explique que, s’il critique le capitalisme, il vit très bien avec. Ambiance particulière.

Reparle de la hiérarchie du mouvement : importance du rôle de Duschke, dépendance et autonomie par rapport à Berlin… Parle de la revue Alternative et du débat autour de Walter Benjamin.

L’interruption des cours par des groupes d’étudiants arrivent après son départ de Francfort en 1969.

Les étudiants ne réclamaient pas forcément de réformer le cursus à Francfort. Irving explique qu’ils ne voulaient pas révolutionner le département de philosophie.

Il y a eu de l’intérêt au sein de la SDS pour ce qui se passait en Italie. Il évoque le livre de Feltrinelli qui a fait notamment venir des armes en Allemagne.

Il n’a pas souvenir d’un courant maoïste allemand. La SDS était le mouvement principal qui se décrivait comme anti-autoritaire et d’opposition extra-parlementaire. Au début des années 70, ce noyau SDS s’est fissuré.

A partir des manifestations contre le Vietnam, le témoin décrit une période d’effervescence continue. Francfort suit les événements de mai 68 en France. Fasciné par ce qui se passe à Paris.

Décrit les manifestations. S’est cassé la jambe pendant cette période. Il n’est jamais allé à Berlin, mais va à quelques manifestations à Francfort. Il évoque l’attentat contre Rudy Duschke.

Il y avait un noyau dur de la SDS mais aussi, sans en être membres, beaucoup de sympathisants tels qu’Irving. Est en accord avec leurs analyses. Anecdotes sur prises de positions de la SDS qu’il n’a pas approuvé notamment celles de Hans Jurgen…

Ce tract fait référence après 1967, au sort de la SDS. Après perquisition et prise des fichiers par la police, le sénat académique doit décider de ce qu’adviendra la SDS.